Précipités durcissant submicroniques de phase A dans une matrice résiduelle. Alliage de titane A+B (microscopie électronique à balayage)

 

Auteur : Sébastien LE CORRE
Cliché pris sur un FEG-SEM SUPRA 55 VP (Zeiss) : Electrons rétrodiffusés  Tension = 5,00 kV Distance de travail = 5,4 mm  Grossissement x30 000 Résolution de l’image : 1024 x 768 Le matériau utilisé est un alliage de titane, biphasé α+β, (Ti6246) L’échantillon a d’abords été enrobé dans une résine conductrice (Struers polyfast) puis polis mécaniquement au papier SiC 800 jusqu’au papier SiC 2400. L’échantillon est ensuite poli au Vibromet selon le protocole suivant : Tapis ChemoMet Buehler, préalablement humidifier à l’eau distillée Solution de polissage : 50-52% OP-S (Silice colloïdal, de chez Struers, avec une taille de grain de 0.4 μm), 47-49% H2O, 1% H2O2 (à 30%) Intensité des vibrations à 70% Durée : entre 8 et 15h Nettoyage de l’échantillon à l’eau savonneuse puis bain à l’éthanol (Ultrasons)
Parution : 01/01/2014

Mots-clés : ,

La microstructure, ainsi que les propriétés mécaniques des alliages de titane sont très dépendantes du cycle thermomécanique. Dans le cas du Ti6246, la deuxième étape de vieillissement est connue dans la littérature pour son effet durcissant, et le développement d’aiguilles de phase α submicronique dans la phase β résiduelle. La visualisation de ces aiguilles permet d’étudier leur morphologie et de comprendre leur rôle dans le durcissement des alliages étudiés.